Travail et Amitié: j’ai testé

On a toutes rêvé avec ses copines de travailler un jour ensemble… Dans un bureau rose et blanc, avec des escarpins et des sacs partout (bon ok revenons au sujet).

Il y a cette amitié qui se crée au travail et puis il y a cette amitié qu’on amène au bureau.
Si la première vous la connaissez tous, la deuxième est moins évidente.
Fin de l’été, il est urgent de trouver une nouvelle recrue pour quelques semaines au sein de la start-up qui m’emploie. Sollicité depuis plusieurs semaines, mon cerveau trouve cette idée lumineuse au petit matin sur l’avenue des Gobelins: et si je proposais une de mes amies?

Une de ces jeunes diplômée en droit comme moi à qui personne n’a souhaité offrir sa chance. Quelques semaines ce n’est pas énorme mais c’est déjà ça. Mon amie accepte, on me fait confiance et tout s’enchaîne: deux semaines après elle arrive au bureau. Pas le temps de lui faire un débrief, je lui laisse la surprise.

Perchée sur mes escarpins vernis, je retrouve au travail celle qui est mon amie depuis près de dix ans. Entre stress et excitation, tout se bouscule dans ma tête.

Une règle pour nous préserver: ne pas révéler cette amitié.

Le midi je déjeune sans elle et dehors avec mon chouchou, puis avec ma super demi-collègue. Mon quotidien reste le même avec beaucoup de sourires en plus.
Mais quand la miss fait des boulettes, je m’en veux et on me dit qu’il en est de ma responsabilité… On est toujours plus dur avec ceux qu’on connait… Tout ça tout ça… Et si j’avais eu une mauvaise idée?
Ce sentiment s’est encore plus développé lorsque vint le temps où professionnellement il m’a été demandé de la tester.

Objectif: manager une de ses meilleures amies

Résultat: bel échec, et puis on recommence, et enfin tout commence à prendre forme
Quand on me demande mon avis pro sur elle, je ne valide pas, et je lui dis. Puis je m’en veux, c’est mon amie. On me sollicite à nouveau, et prise de regrets et consciente de ses progrès, j’exprime un avis positif. C’est celui-ci qui sera retenu pour la suite.

Une complicité au travail qui commence à bousculer les neurones de certains. Viennent les recherches sur nos vies perso, et puis les commérages, dans le dos toujours, jamais en face (parcequedetoutefaconmemesitumedemandesjeteraconteraicequejeveux).

 

Pas fan des projecteurs, ce comportement m’exaspère: « vous êtes contentes vous allez travailler encore plus ensemble »… Hum, oui et? Tu veux me faire dire quelque chose?
Et oui, détrompez-vous les histoires de fesses ne sont pas les seules à faire parler.

Pas de concurrence entre nous, pas d’esprit malsain, je crois en elle et encore plus en notre amitié. Vous ne pouvez pas tester près de 8 ans de complicité. Nous avons une force que même avec beaucoup de persévérance vous n’aurez jamais, simplement parce que vous êtes collègues, chose que malgré tout nous ne pourrons que continuer à simuler.

Effectivement, je ne crois pas possible la transformation d’une histoire d’amitié en simple relation professionnelle.

Dans mes rêves à moi, je travaillais avec mes amies. Alors aujourd’hui – et même si ce n’est pas toujours évident, et même si nos bureaux ne sont pas rose et blanc – je remercie cette petite société de m’offrir un bout d’utopie.

27 octobre 2014, que le temps passe vite!

Ces cadeaux d’anniversaire offerts trois mois et demi après le jour de mes 27 ans me ramènent à cette réalité: celle de mon âge.
La vie étant ponctuée par une série d’objectifs, c’est l’occasion de faire un petit point sur ce que qui a été fait (ou pas):
A 17 ans

Le projet: avoir mon bac et que ma cousine l’ait également.

La réalité: c’est fait. Pas brillamment mais fait.
A 23 ans

Le projet 1: être diplômée d’un bon Master 2

La réalité 1: ce n’était pas fait (mais un an plus tard c’était bon!)

Le projet 2: être bilingue

La réalité 2: ce n’était pas fait (et ce n’est toujours pas le cas)

Le projet 3: avoir voyagé

La réalité 3: c’est fait et ce n’est pas fini!
A 25 ans

Le projet 4: être en cdi

La réalité 4: ce n’était pas fait (mais un an plus tard c’était bon!)

Le projet 5: me marier

La réalité 5: ce n’était pas fait (et aujourd’hui non plus!)
A 27 ans

Le projet 6: acheter un appartement

La réalité 6: c’est presque fait

Le projet 7: avoir un travail à responsabilités et intéressant

La réalité 7: c’est presque fait

Le projet 8: connaitre le grand froid canadien

La réalité 8: c’est fait

Le projet 9: conserver les mêmes amies

La réalité 9: c’est fait et on repart pour 10 ans
9 objectifs fixés en 10 ans… 2 encore en cours et 4 aboutis…
Et la suite? La suite en vrac c’est:

A 28 ans

Le projet 10: acheter un nouveau sac bleu marine (Mickael Kors? Longchamp? Darel? J’hésite)

Le projet 11: améliorer mes compétences professionnelles

Le projet 12: poursuivre mes activités perso
Et puis plus tard…

- partir au Japon, en Australie, en Islande et en Laponie

- me marier (pour la robe, la bague et le repas!), avoir des enfants, tout ça tout ça…

- avoir toujours les mêmes amies

- voir la muraille de Chine

- être chef

On en reparle l’année prochaine? 

Pour une mixité sociale et définitivement contre la misère intellectuelle

« Ma fille n’aime que l’exotisme »,

 » Elle ne traîne qu’avec des noirs, des arabes et des asiats »

Pas complètement vrai ça, passons… 
« De toute façon toi tu n’es pas une vraie blanche, tu fais partie des nôtres »

Peut-être un petit peu plus adaptée celle-ci…
Et puis je dirai plus que je m’enrichis des autres. La couleur je ne la vois pas, je ne l’ai jamais vue.
A l’heure où Mister Delahousse présente des sondages qui font peur, à l’heure où la parole raciste s’est ouvertement banalisée, sommes-nous bien en 2014? Les a priori c’est en famille, au bureau, dans les transports… Partout et sur tous.
Toute blanche bien née ici et élevée dans une jolie banlieue Parisienne, où est ma place parmi ces « Français » qui se disent d’ici? 

Dans les supermarchés de province, quand on se retourne cela me dérange, cela me dérange même si ce n’est pas moi qu’on observe. (Est-ce que moi aussi je regarde s’ils ont 5 ans de retard sur la mode? Oui, les a priori c’est facile…)
Et quand je zappe sur TF1 et autre Direct 8 j’ai mal aux oreilles. 
Je me fiche du nombre de musulmans qui font ramadan et du nombre de chinois qui font des raviolis dans leur cuisine. A ce propos les sondages ethniques ne sont-ils pas interdits?

Par contre moi ça me dérange le ramadan parce cela fait deux ans que je n’ai plus mes copines pour mon anniversaire (c’est certainement le point le plus important de cette note).
La nourriture asiatique faite « maison » me dérange également quand elle me rend malade, comme ce fut le cas pour mon dernier phô dans le 13ème.
Comment ne pas renfermer les gens sur eux-mêmes quand on les stigmatise autant? Pourquoi tant d’agressivité envers ces supporters Algériens? Pourquoi tant d’a priori? C’est quoi ce manque d’ouverture d’esprit? 
Et quand j’entends que le chômage est dû aux étrangers, je voudrai bien voir tous ces gens monter sur les échafaudages pour ravaler les immeubles haussmanniens.
Mon pays à moi je l’aime de toutes les couleurs, de toutes les cuisines, de toutes les origines. Mon pays à moi il est riche de ces différences.
Si j’accepte toutes les différences, celle qui m’insupporte c’est le manque d’altruisme. 

Et là c’est une autre mixité sociale qui va être évoquée, une mixité qui ne fonctionne pas très bien avec moi.

Plus de deux dizaines d’années que certains qualifient de « gosse de riche » ceux dont les deux parents travaillent pour la collectivité.
Fonctionnaire, je ne sais pas si c’est un gage de réussite, mais je suis certaine que ce n’est pas une source de richesse. 

La vie classique, celle souhaitée à tous c’est celle d’avoir deux parents qui peuvent subvenir aux besoins de leur famille. 
Travailler ça permet de payer les retraites des mamies qui prennent ma place dans le bus à 19h le vendredi à leur retour de shopping et à mon retour d’une semaine de travail bien chargée.
Mais travailler ça permet aussi de financer l’éducation nationale, le poste de dépense le plus important puisqu’il assure l’avenir de tous en nous offrant à tous les mêmes opportunités. Nous avons cette chance en France de pouvoir tous accéder à des études, même supérieures.
Et puisque non ce n’est pas normal ne pas de ne pas vouloir travailler, j’invite celles et ceux qui ont choisi de regarder les mouches voler à se cultiver un petit peu, à regarder ce qu’il se passe autour d’eux. Non ce n’est pas de faire des études que je vous conseille, c’est simplement de regarder un petit peu plus loin que le bout de vos orteils.

Souhaitant à toutes et tous d’évoluer au sein d’un entourage riche de l’esprit… 

New York: en températures, en chaussures et en nourriture

Sujet obligatoire pour une ville que je commence à connaitre: un premier voyage en décembre 2012, et un second fin décembre 2013. 
Une ville, trois angles.

New-York en températures:

New York, je ne la connais que l'hiver. Mais l'hiver à NYC c'est la pluie, la neige, le froid, le soleil, c'est -5 ou 15 degrés. 
Oui NYC deux fois à la même période ça peut être tout ça à la fois.
Le rockfeller center (le gros sapin), sous la pluie, le vent et dans le froid: c'est fun, bon pas sur le moment je vous l'accord.
Le top of the rock (le truc où on peut monter tout en haut d'un building): je l'ai testé sous le soleil en plein jour, et sous le vent en pleine nuit... 
On peut raconter que c'est magique toutes ces lumières tout ça, je conseille tout de même le jour.

Central Park: sous la pluie c'est bof. Mais en même temps rien n'est terrible sous la pluie. A
lors hormis la pluie, Central Park c'est top tout le temps... Sous la neige, au soleil...

De tous les temps, celui que je préfère à NYC c'est celui qui ne pleut pas, juste un petit peu de soleil et 3 ou 4 degrés, c'est parfait pour marcher... Des heures.

New-York en chaussures:

Si Paris me connait en escarpins, salomés, sandales, tongs, balerines, baskets, bottes, bottines et autres; 
NYC n'a pas eu la chance de me connaitre avec autant de diversité à mes pieds.
Décembre 2012: j'avais pris bottes plates, bottes fourrées, ballerines et bottines à talons (pour 8 jours ok).
Décembre 2013: une paire de bottes fourrées (pour 5 jours).

Celle-ci m'a suffi, un petit peu chaude pour aller chez Macy's et autre Century 21 
(non ce n'est pas une agence immo mais un centre commercial, même si les deux sont susceptibles de m'intéresser). 
Bien sûr il faut une paire qui tient (non non pas du low cost), et quand il pleut ce n'est pas le mieux, malgré la dose d'imperméabilisant mise avant de partir. 
J'ai donc dû les customiser avec des sacs plastiques pour parapluie (donnés dans toutes les boutiques dès que la pluie fait son apparition). 
Pas très glamour, je vous l'accorde.
Et puis les bottes fourrées ça va avec tout: un jean, une robe, une jupe, un short, des leggings... 
C'est juste super polyvalent en fait.

On m'a dit que les runnings étaient la meilleure solution pour NYC, même en hiver. 
Alors moi la dernière fois que j'ai acheté des baskets, j'avais 17 ans, il y a donc bientôt 10 ans. 
Hors de question de mettre des runnings, même en voyage, même tout ce que tu veux, je garde mes baskets pour mes rares heures de footing. 
NYC reste une ville, certes pas du chic de Paris, mais une ville.
Et moi pour l'hiver je garderai mes bottes fourrées, bien confortables.

New-York en nourriture:

Ma première visite fut épique, elle m'a rendue malade. 
Ce trop de gras, cette absence de légumes... 
Pas d'horaires pour manger, des odeurs de grillades à chaque coin de rue. 
Je m'étais rapatriée sur "Prêt à Manger" une chaine anglaise de fast food, plutot équilibrée avec des produits frais tout ça. 

Celle-ci n'était pas encore réellement déployée en France il y a un an. 

Cette année, j'ai anticipé, et j'avais la chance d'avoir le petit déjeuner compris à l'hôtel. 
Au menu:   (pas d'inquiétude, je n'ai pas tout mangé)
- thé, café, chocolat, 
- jus de pomme, d'orange, multi truc...
- œufs brouillés, œufs durs, saucisses, porridge, bacon, steaks hachés...
- muffins cranberries, myrtilles, avoine,
- yaourts, lait, céréales,
- roulés à la cannelle, pancakes maison,
- pains, beurre et confitures en tous genres...
- pommes, bananes et orange...

Oui c'était copieux. Je n'ai pas touché aux fritures ni aux produits laitiers, mais je mangeais suffisamment pour ne pas avoir à déjeuner.

Il y a deux sandwichs qui m'ont marquée. 
Le premier c'est chez Prêt à Manger du Rockfeller Center: une sorte de Wrap au jambon de poulet avec roquette et sauce cranberries. 
Texture plutot louche, mais j'ai apprécié. Une soupe de lentilles accompagnait ce frugal repas.

Le second c'est chez Chipotle, un fast food mexicain. 
Un maxi burritos composé de: riz brun, poulet, fromage, tomates, oignons, haricots rouges, guacamole. 
C'était vraiment bon. On peut y mettre ce qu'on veut et c'est très copieux.

Cette chaine s'est installée à Paris, à Grands Boulevards et Beaugrenelle. 
Nul doute que je trouverai l'occasion d'y retourner.
J'ai aussi mangé d'excellentes boulettes ricotta-jambon dans little Italy et plein de spécialités asiatiques dans China Town. 
Beignets au tarot (un légume doux), brioches au porc ou au poisson... Il y a tout plein de petites boutiques en libre-service avec des viennoiseries salées de toutes sortes. 
Le 13ème à Paris n'en propose pas autant. 
Ensuite, j'ai mangé une maxi part de pizza sur Madison Square, plutôt bonne (pour avoir testé celles de Venise), et un cheesecake sans intéret de Duane Read (un super marché).
Pas donnée la nourriture à NYC, mais cette année j'aurai réussi à l'apprécier.

Ma chère NYC, tu pourrais presque dépasser Paris...

De moi à moi: grandir j’aime pas trop ça

Grandir c’est payer ses factures, avoir un travail, payer des impôts, prendre son indépendance, prendre un appartement, gérer les relations pro, changer de dégaine, arrêter le rose et les fleurs dans les cheveux, rendre des comptes à un garçon, faire des enfants, manger équilibré, être aimable, se marier, tout ça…

Grandir c’est beau, c’est évoluer dans sa tête et avoir une vie pro. Mais grandir ça fait peur. Alors trouver un travail d’accord, parce qu’il faut bien payer les robes et les starbucks du samedi aprèm. Payer ses impôts, bon là on comprend vite qu’on ne peut pas y échapper… Mais le reste ça peut vite faire peur, alors on prend son temps, on se promène…

Et puis quand ça va un petit peu trop vite on va faire un tour dans le passé dans les années fac ou lycée. C’est mignon tout ça, se rappeler aux bons souvenirs, l’innocence…

Avant mes projets c’était d’avoir le bac, une licence, un master 2, un cdi…  J’ai tout ça, maintenant je dois passer aux étapes supérieures, celles qui me font peur.  Désormais il faut laisser les boulets, les nuggets de la cafèt et autres polluants loin de la tête.

Et oui ma vieille, c’est fini tout ça: les cheveux blancs c’est pour demain, la crème antirides pour la semaine prochaine et de la fac je n’ai gardé que le meilleur: des copines de folie.

Bienvenue dans un monde où tes créanciers ne sont plus Itinéris et Gaumont, mais Trésor Public et Auchan…

Bienvenue dans ce monde où les heures de travail intellectuel ne sont plus 10h30-12h15 et 15h-17h, mais 9h-20h…

Bienvenue dans ce monde où ça ne fait pas 3 minutes que tu dois répondre au sms d’Emilie, mais 5 jours…

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Finalement je retournerai bien en Master 1!

Foie gras, saumon et champagne: Noël une fête devenue bien fade.‏

Et si Noël était devenu fade…

Je me rappelle de ces années où j’attendais Noël avec impatience… Décorer le sapin? C’était ma mission. Dire au petit frère que le Père Noël n’existe pas? J’ai adoré! Admirer les vitrines du Bon Marché avec les Grands-Parents, ouvrir les cadeaux de Noël avec les cousins, manger du couscous par terre le soir du 24, déguster des huîtres avec le père, parler de Robert le chien et du collège avec la cousine, rigoler avec le futur acteur de cousin, se raconter ce qu’on a commandé… Des lumières, des odeurs, une ambiance familiale et chaleureuse que j’attendais hâtivement chaque année.

——- petit bon de 12 ans seulement! ——

Ce midi au bureau devant mes aubergines grillées (« fait maison » bien sûr) j’entendais dire que « les Français ne sont pas généreux, ils ne font pas de fête de famille, ils expédient les repas de Noël… ».

Face à ces propos criants d’a priori, un nouveau sentiment s’est confirmé: non je n’aime plus Noël.
La Mamie m’a déçue avec une vérité écœurante que mon père s’était attelé à me cacher pendant les 13 premières années de ma vie: les huîtres sont vivantes quand on les mange! Et puis la grand-mère a disparu, la mamie a suivi… Les disputes « de grands » sont nées, elles ont commencé à tuer l’esprit de famille… Et puis un divorce est venu entériner cette mort: de grands classiques qui savent ponctuer une vie.

Les huîtres je n’en mange plus, le foie gras je ne suis pas fan… Oui j’ai la chance de pouvoir faire plaisir à mes papilles pendant l’année (avec des carottes, des aubergines et des galettes de riz bio, mais aussi quelques sympathiques dégustations dans le 2ème).
Le Père Noël n’existe pas… La clef pour s’offrir des cadeaux c’est le travail…

Au delà de ces faits anecdotiques, pour l’athée que je suis, Noël n’a pas de saveur s’il n’y a plus d’unité familiale… Ces absences ont rendu cette fête bien trop triste, elles rappellent un petit peu trop le quotidien d’une pseudo famille disloquée, de ces gens qui ne s’adressent plus la parole que par avocats interposés, de ceux qui trahissent et des autres qui ne sont qu’intéressés. C’est à la Toussaint qu’on honore les disparus, moi je ne veux plus le faire le 25 décembre. Parce que oui on se forcera à être joyeux, parce que oui forcément on parlera des affaires en cours, parce que oui forcément cela bavera sur l’une ou sur l’autre… Noël, je ne l’aime plus. Etudiante, je me rappelle avoir décidé de faire 14h-20h à Aquaboulevard le soir du 24, cette année je me contenterai d’une journée au bureau!

Rassurez-vous il y a encore de la magie dans mes yeux cette année…
Il y en a quand je traverse le tout Paris illuminé en sortant du bureau, même fatiguée, même gelée;
Il y en a eu en cherchant le cadeau de Noël du dieu de ma vie: mon père;
Il y en a eu en décorant le sapin du bureau de Noël avec mes collègues; Mais il y a surtout cette petite fille hier à coté de moi avec laquelle j’ai partagé ma barba papa. C’était au Cirque à l’occasion d’un spectacle organisé pour les enfants défavorisés, et dans ses yeux à elle j’ai compris que Noël avait encore un sens.

Et non je ne suis pas rabat-joie, Noël sans unité familiale c’est juste pas pour moi mais je vous souhaite tout de même à tous de passer une très belle soirée.

Un mot pour elle: « beau »

Je suis convaincue de pouvoir écrire sur beaucoup de choses, alors ce soir j’ai voulu confier cet atout à une copine.

C’est plus qu’une copine en fait c’est mon petit rayon de soleil, mon acolyte du samedi après-midi (et de chaque instant finalement…). Bref, petite graine de couscous m’a donné un mot « beau ».

De prime abord, ce mot je l’associerai à deux choses: un sac ou un garçon. A savoir si le garçon peut rentrer dans le sac et si le garçon est une chose…

« Beau » c’est à mon goût, conforme à mes critères.

Un beau sac ce sera pour moi un mikael kors en bleu marine,

 

ou simplement mon Juicy couture rose.

Un mot pour elle:

Non beau ce n’est pas forcément chic. Le Mikael Kors est chic, et pas le Juicy couture, et pourtant ils sont tous les deux beaux. Un sac Gérard Darel noir, c’est classique, presque chic, mais non ce n’est pas spécialement beau. Le sac rose ne sera beau simplement parce qu’il est rose et fonctionnel, il est beau parce que le souvenir auquel il me renvoi est beau. En l’espèce c’était mon voyage à NYC. Oui, un sac peut en fait avoir une beauté intérieure (en plus, j’avoue la doublure est canon: bleu marine et dorée).

A l’image d’un beau sac qui s’abîme avec le temps, le beau garçon peut aussi s’enlaidir. Et non je n’allais pas faire tout un article sur trois sacs à mains, même si bien entendu j’aurai pu.

Parlons du beau garçon. Alors là tout de suite je pense à Laurent Delahousse. Un petit peu trop de cheveux et un peu trop vieux, oui mais beau quand même. Parce qu’il ne raconte pas trop d’âneries et qu’il est intéressant cet homme est encore plus beau. Celui qui est beau c’est aussi le garçon du bus qu’on a croisé trois fois dans sa vie: on ne lui a jamais parlé donc pas eu l’occasion de voir qu’il pouvait être laid. Ces deux-là sont beaux, à mes yeux oui. Parce qu’ils sont conformes à mes critères de beauté et surtout parce que je ne les ai pas rencontrés. Je suis convaincue qu’avec deux mots le beau peut devenir laid.
Il y a celui qui est moche – selon vous toujours -aussi, mais qui vous éblouit par ses mots (son argent tout ça…, faut bien compenser) au point d’en devenir beau. Attention celui-ci redevient vite moche!
Le beau accessible c’est peut etre le moins beau en fait?

Une étude sortie aujourd’hui (attention mes écrits sont programmés sur ce blog, d’où quelques jours de retard) disait que les critères de beauté etaient différents selon les pays. En Irlande il vaut mieux etre grosse, pas en Asie par contre… Oui tout ça c’est subjectif…

En grandissant on apprend que la beauté ce n’est pas que l’aspect physique (du sac ou du garçon). Celui-ci peut être littéralement altéré par son intérieur (des idées politiques pourries ou pire pas d’idée, ou pour un sac: un mauvais souvenir par exemple…).

Bref, pour moi ce mot beau a bien renvoyé à un aspect physique puisque je l’ai associé à deux images. Et non pas à des idées.

J’espère avoir réussi le défi de l’une des plus belles de mes amies.

25 mais pas +

Sujet classique, mais finalement si mal abordé. « Avoir 26 ans en 2013″ oui c’est bateau, et puis que c’est la priorité Présidentielle, ce sera la mienne ce soir.

Alors moi, je vais vous raconter comment je ressens ses 26 ans que j’ai. Pfff rien qu’en écrivant ce chiffre, je tremble, ouf fausse alerte: c’est la fièvre!

Bien sur ce sujet est abordé avec mes lentilles de petite nana banlieusarde.

Nombreux sont les a priori sur « ces jeunes ». Les préjugés varient selon si ton interlocuteur regarde ou non TF1 et D8.

Alors déjà petit rappel, à 26 ans on n’est plus jeune parce que:
- on paye des impôts sur le revenu (même si on en a peu)
- on n’a plus le droit aux réductions dans les transports, au ciné, au McDo, tout ca
- on ne fait plus partie de la tranche « 18-25 ans »
- on nous vouvoie, et on nous appelle « Madame xxx » (euh non désolée, c’est Mademoiselle)

Et puis il y a ces questions en entretien par exemple:
- « vous avez 26 ans, la maternité vous l’envisagez prochainement? »
- « vous avez précisé être célibataire sur votre cv, à votre âge il ne serait pas temps de se stabiliser? »
–> pas la peine de chercher une bonne réponse: t’es cuite. Tu fais peur au futur employeur!

Pourtant:
- on a fini nos études il y a simplement 2 ans (oui 5 ans de droit en redoublant sa première année de fac avec le bac à 18 ans, ça fait qu’on arrive sur le marché de l’emploi à 24 ans)
- on habite toujours chez nos parents (le jeune est motivé et mal payé et donc pas capable de s’autofinancer…)
- les enfants c’est pas pour tout de suite (ya des solutions, avant pendant après, ca se gère)
- on regarde toujours les mêmes âneries à la tv
- le mariage c’est juste à la télé, ou bon pour s’acheter une belle robe mais plus tard.

Tonton Pujadas, il aime parler des jeunes, mais finalement pas de nous. Pas de ceux qui diplômés se font surexploiter. Pas de celles qui ne sont pas retenues par qu’elles sont des filles… Alors que pourtant c’est elles l’avenir.

Non ce n’est pas la misère, simplement des lois qui évoluent et des mentalités qui stagnent.

Cette pression sociale je crois qu’elle est moindre chez les hommes, elle est sur la femme qui multitâches doit être accomplie en tant que travailleuse-femme-amante-mère-copine- fille-cuisinière-assistante …

Et dire qu’on finit toujours par réussir…

Ode en CAPITALES

Après Marseille, une évidence: Paris:
Paris par moi.

Ode en CAPITALES dans le lieu du mois 76748-1532-300x300

Paris,

Paris, tu as la chance de m’avoir vu naître, et moi j’ai le privilège immense de te rendre visite chaque jour.

Paris, je n’aime pas ton métro ni ta rive droite, je suis plutot bus et rive gauche.

Paris, après avoir traversé ton Pont d’Austerlitz quotidiennement, c’est maintenant ton Pont Neuf et celui des Arts que j’apprivoise.

Paris, quand j’aperçois chaque la foule que tu attires au Louvre, et celle que tu captives à Opéra, je sais la chance que j’ai d’être chez toi.

Paris, je ne t’aime pas bondé, je préfère ton calme estival.

Paris, je ne conçois pas ma vie sans ta proximité.

Paris, grâce à toi je peux voyager facilement… En 2 heures je suis en espagne, en 3 à Bordeaux, en 8 à New-york…

Paris, j’aime la liberté que tu m’offres en vélib, j’aime aussi le toit et la chaleur que tu m’offres en autolib.

Paris, je te contemple seule, je te subis professionnellement la semaine et je te vis pleinement avec les meilleures le weekend.

Paris, ton authenticité me charme au Panthéon et à Commerce et ta froideur me captive à la BNF.

Paris, je te vois grandir et évoluer pendant que moi je vieillis… J’ai vu naître tes tramways, tes véhicules en libre service, tes aménagements sur les quais de Seine…

Paris, j’aime ton chef et tes idées.

104-119-300x300 dans le lieu du mois

Mais Paris, tu restes inaccessible et je sais que le reste de ma vie je le vivrai de l’autre côté du périph: dans mon PARadIS

Et si nous utilisions la deuxième personne du singulier? ou du pluriel si vous voulez…

J’aurai pu vous parler de mon travail, vous expliquer que je suis débordée (d’où mon récent silence…) une fois de plus.

Mais non aujourd’hui j’avais envie d’être chiante et de vous parler de ce qui m’attriste.

L’égoïsme et l’égocentrisme en font partie. Des choses qui m’exaspèrent depuis tant de temps et que je ne vois que progresser. « La crise » qu’ils diraient… Qu’importe, celles-ci je ne les aime pas. Se faire passer avant, ne penser qu’à soi, ne parler que de soi… C’est triste en fait. Et ces deux virus touchent de plus en plus, à mon grand regret. (Et moi même si je consacre un blog à MES écrits, c’est peut etre aussi que je suis touchée, mais vous l’avez lu: je parle toujours de vous ou d’eux, ou d’elle…)

Alors ce soir, je me suis passée en revue des petites choses de la vie.
- dormir: oui tout seul c’est possible (je ne rentre pas dans les détails mais il y a bien un homme qui a coupé le bois pour faire ton lit… bon ok tu peux dormir tout seul, et c’est même des fois mieux)
- manger: même polémique, c’est possible tout seul (à la limite c’est mieux face à Tonton Pujadas)
- travailler: tout seul c’est possible, mais moins drôle
- gagner de l’argent: pas possible, si tu gagnes c’est que quelqu’un t’en donne (sauf si tu le fabrique, bon ca par contre c’est pas légal)
- aller au restaurant/ partir en vacances/ rigoler: tout seul c’est possible mais un peu glauque
- parler: tout seul c’est possible mais à l’excès ca doit relever d’un spécialiste
- aller chez le médecin/ à Auchan/ aux impôts : tout seul c’est possible et même accompagné c’est pas super excitant
- se marier/ se pacser/ divorcer/ faire des enfants: tout seul c’est pas possible
–> les choses essentielles peuvent se faire seul en regardant son simple nombril mais c’est si ennuyeux.

Oui toi l’égoïste, l’égocentrique, toi qui passe devant les gens sans leur dire bonjour, toi qui écrase des doigts de pied vernis dans le bus sans t’excuser, toi qui oublie son anniversaire mais pas de le solliciter pour tes affaires perso, toi qui ne te rend pas disponible parce que tu as une vie sociale/familiale/professionnelle/sentimentale/animale excitante, toi qui raconte ta vie sans même demander à ton sage auditeur comment il va, toi qui en fait a oublié la politesse au profit de ta personne: tu serai quoi tout seul en fait?

Non je n’arrive pas à comprendre ces comportements, je n’arrive pas à comprendre celui qui sollicite sans jamais remercier, celui qui ne prête attention qu’à ses doigts de pieds.

Le manque de temps, l’argent et la crise ne justifient pas tout.

Le « je » est intéressant, mais à l’excès il devient lassant, arrogant et même blessant.

Alors des rêves et des idéaux de gamine, j’en ai oui, mais je me plais à croire qu’on est riche que des autres.
Ce soir j’avais envie de râler, pas avec la conviction de changer ce petit monde simplement de le rendre un peu plus sympathique!

A vous…

 

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